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Quoi voir absolument à Périgueux?

Quoi voir absolument à Périgueux?

Le centre historique de Périgueux est une zone piétonne (ou presque), où il fait bon de flâner en se promenant dans ses ruelles.

On l’appelle aussi vielle ville ou ville médiévale.

C’est à moins de 2 kilomètres du logement.

A pièd cela prend 20 min, ou alors on peut prendre le bus K1 (l’arrêt est juste à côté de la résidence), ou bien evidemment en voiture.

Les parkings en centre villes sont payants (sauf en cette période à cause du Covid).

Il y a beaucoup de choses à voir (Périgueux compte 44 édifices comportant au moins une protection au titre des monuments historiques), mais voici quelques suggestions pour une visite d’au moins deux jours.

Tour de Vésone

A Périgueux il faut absolument voir la tour de Vésone car c’est le plus ancien monument gallo-romain (Ier et IIe siècle de notre ère). Les anciens habitants de Périgueux (le Pétrucores) vénéraient la déesse Vesunna et Vesunna était aussi le nom gallo-romain de Périgueux.

Le temple gallo-romain conserve une structure en tour ronde (dite « tour de Vésone »), qui devait être entourée dans sa partie basse d’un toit sur colonnes, était aménagée du sol au plafond de marbre et précédée d’un fronton triangulaire d’allure classique. On pense que le culte devait comporter des processions faisant le tour du temple.
Cette architecture est un exemple remarquable de syncrétisme religieux entre les traditions gauloises et les formes romaines.

Domus

A côté de la tour de Vésone se trouvent les restes d’une Domus (habitation urbaine unifamiliale de l’antiquité romaine) qui ont récemment été mis en valeur (après avoir été un chantier à l’abandon pendant des années) : le musée Vesunna construit par Jean Nouvel a été implanté dessus.

Jardin des Arènes

A côté du musée Vesunna, se trouvent aussi les ruines d’un amphithéâtre : le jardin des arènes.

Enceintes défensives

Lors des grands raids barbares en Gaule des années 275-276, Vésone s’entoure d’une enceinte défensive qui s’appuie sur l’amphithéâtre transformé en bastion, et dont quelques fondations subsistent.

En 418, la ville fait partie des territoires cédés par l’empereur Honorius aux Wisigoths. Elle passe ensuite sous la domination des Francs, vainqueurs des Wisigoths en 507, après la bataille de Vouillé.

Partie de l’enceinte gallo-romaine appartenant au centre nationale de préhistoire, qui se trouve à côté de la tour de Vésone et de la Domus.

 

Château Barrière

Datant du XIIe siècle, le château Barrière est bâti sur l’enceinte gallo-romaine construite à la fin du IIIe siècle pour protéger la Cité, l’un des noyaux urbains qui, avec le Puy-Saint-Front, allaient former Périgueux.

Fief de la famille Barrière au XIIIe siècle (d’où son nom), le château est partiellement détruit par les huguenots en 1575.

Il est classé au titre des monuments historiques depuis la liste de 1862.

La cathédrale Saint-Front

Vésone est devenue, à l’intérieur de l’enceinte gallo-romaine, « La Cité », ville des comtes et évêques du Périgord. À quelques centaines de mètres, à l’est, a été fondée au XIe siècle la collégiale Saint-Front qui a donné naissance à la cité du Puy-Saint-Front. La Cité a fusionné en septembre 1240, avec la cité médiévale voisine (et rivale), du Puy-Saint-Front, pour constituer la ville de Périgueux.

Remontant dans ses premiers jours aux IVe et Ve siècles, l’édifice fut d’abord une église, puis une abbaye avant de prendre le titre de cathédrale au XVIe siècle, à la suite du sac par les Huguenots du siège épiscopal, l’église Saint-Étienne-de-la-Cité. Restaurée par Paul Abadie durant la seconde moitié du XIXe siècle, la cathédrale Saint-Front a, comme la basilique Saint-Marc de Venise, un plan en forme de croix grecque et cinq coupoles sur pendentifs qui rappellent la structure de l’église des Saints-Apôtres de Constantinople. L’édifice, d’abord église abbatiale, a pris le nom de celui qui fut, selon la légende, le premier évêque de Périgueux: saint Front.

La cathédrale est inscrite par L’Unesco au patrimoine mondial dans le cadre des chemins de Saint Jacques de Compostelle.

La tour de Mataguerre

Datant du XIIIe siècle, la tour Mataguerre est l’ultime vestige du rempart de l’enceinte médiévale qui protégeait le « Puy Saint-Front », noyau urbain qui allait devenir le centre-ville de Périgueux.

Elle est entièrement rebâtie au XVe siècle. De 1622 à 1831, elle sert d’entrepôt pour la poudre.

Délabrée, sa toiture de forme conique est supprimée en 1807.

La tour est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840.

Ouverte à la visite, ses murs renferment diverses armes médiévales. Du chemin de ronde situé à son sommet, on a une vue étendue sur les toits de la ville. Une table d’orientation facilite l’identification des principaux bâtiments.

L’Eschif

Bien que n’ayant jamais servi comme moulin, l’eschif est appelé à tort « Vieux moulin » ou « moulin du Chapitre » ou encore « moulin de Saint-Front ». La confusion vient du proche moulin de Saint-Front qui se trouvait au milieu de l’Isle et qui a été démoli en 1860.

Poste de guet qui va permettre au Moyen Âge la surveillance du pont de Tournepiche, l’eschif est construit en 1347 sur les remparts du Puy-Saint-Front (la cité médiévale correspondant au centre historique de Périgueux) au pied desquels l’Isle s’écoulait. Il est bâti à l’emplacement d’une maison de Creyschat, détruite l’année précédente à la suite d’une crue de l’Isle.

L’eschif a conservé ses pans de bois et son torchis. L’édifice semble tenir miraculeusement sur un mince support auquel il est relié par des jambes de force sur ses deux façades longitudinales.

En 1860, les remparts sont détruits pour permettre l’édification de la route impériale 21 de Paris à Barèges (l’actuel boulevard Georges Saumande).

En 1929, l’eschif est inscrit au titre des monuments historiques sous le nom (erroné) de moulin Saint-Front. Cette inscription est annulée en 1977 et remplacée par un classement au titre des monuments historiques.

Il appartient à la ville de Périgueux depuis 1976.

L’Isle

C’est le fleuve qui traverse Périgueux. On peut se promener sur ses berges et un chemin piéton a été aménagé du coté en face à la cathédrale sur la rive gauche.

Maison du Pâtissier

La maison comprend deux corps de logis disposés à angle droit avec une tourelle en encorbellement à partir du deuxième étage. La porte située dans le plan coupé, dans l’angle des rues Éguillerie et Saint-Louis est de style Renaissance.

Les fenêtres donnant sur la place Saint-Louis sont de styles roman, gothique, Renaissance et moderne.

La tradition veut que cette maison ait été habitée par le cardinal de Périgord, Hélie de Talleyrand-Périgord au XIVe siècle, et qu’il aurait pu en être le constructeur.

Elle a été modernisée en 1518 comme indiqué sur le linteau de la porte construite dans le pan coupé à l’angle des rues Éguillerie et Saint-Louis: « DOMUS CONSTRUCTIO ANN Dni 1.S.1.8. FAVENTE ALTISSIMO » (construction de la maison en l’an du Seigneur 1518 par la grâce du très Haut).

Propriété de la famille Bouilhac, la maison est vendue en 1818 par Anne de Saint-Astier, veuve Bouilhac, au pâtissier Guillaume Francony, d’où les noms de « maison Franconi » ou « maison du pâtissier ».

L’édifice a été classé au titre des monuments historiques le 2 mai 1902.

Hôtel

Immeuble Louis XV faisant un ensemble avec l’immeuble situé au 8 place de Clautre, de même époque.

Tourelle en encorbellement à l’angle de la rue du Calvaire, coiffée d’ardoise de Brive en écailles de poisson.

Toit à la Mansart, orné de lucarnes sculptées.

La façade sur la place de la Clautre offre une partie incurvée au-dessus du balcon.

La toiture débordante avance pour abriter le balcon.

L’édifice a été classé au titre des monuments historiques le 4 octobre 1946.

Place du Coderc

Durant l’Ancien Régime, la maison de la Commune s’élève sur cette place. Dans le traité d’union datant de 1240 entre le Puy-Saint-Front et la Cité, ce consulat y est mentionné. Situé en limite des paroisses de Saint-Silain et de Saint-Front, le consulat servait également de prison.

Une première halle est édifiée sur la place, probablement vers 1400.

De 1400 à 1448 un puits est creusé au milieu de la place.

En 1528, la place est pavée.

La halle, recouverte en 1557, est agrandie en 1570 puis détruite le 29 mars 1650 pour y déloger le régiment de Picardie qui l’occupait.

Au XVIIe siècle, la place du Coderc est au centre du quartier où les familles fortunées construisent leurs logis.

En 1739, une nouvelle horloge avec jacquemart composé de deux personnages en bois est installée en haut du beffroi du consulat.

A l’époque de la révolution française :

Un arbre de la liberté est planté en 1793 au milieu de la place du Coderc. Précédemment lieu où se dressait le pilori, la place devient, entre 1800 et 1840, l’espace public où se dresse la guillotine et se déroulent de nombreuses exécutions.

Le consulat est démoli en 1829, pour être remplacé par une nouvelle halle, et ce qui reste du bâtiment s’effondre le 23 mai 1830 lors d’un puissant orage.

Au sein du grand projet urbanistique du préfet Charles de Chastenet à Périgueux, la nouvelle halle couverte est édifiée en 1832-1833 sur l’emplacement de l’ancien consulat par l’architecte Louis Catoire. Son ouverture au public s’effectue le 15 décembre 1833 ; elle est utilisée jusqu’en 1875 pour le marché aux grains puis sert ensuite pour la vente à la criée.

Le marché traditionnel se déroule le mercredi et le samedi.

Quelques restaurants à Périgueux:

Dans tous les restaurants que nous avons testés on a mangé très bien. Attention aux horaires, surtout si vous venez d’une ville où vous êtes habitués à trouver des restaurants ouverts à toute heure.

Pour le déjeuner il faut prévoir de trouver une table avant 13h30 car après vous risquez qu’on vous dise qu’il est trop tard pour manger.

Idem pour le diner essayez de prendre une table avant 21h30.

Si vous arrivez tard, le restaurant « Garden Ice Café » qui se trouve à côté du palais de justice, est ouvert de midi à minuit non-stop avec une carte assez variés pour contenter tous les gouts.

La « pizzeria Don Leo » sur la place André Maurois, fait de très bonnes et copieuses pizzas et c’est vous qui choisissez tous les ingrédients.

Pour les amants de la cuisine local (foie gras, magret de canard, confit de canard) nous avons très bien mangé au « Relais Périgourdins » sis rue de la Clarté à côté de la Cathédrale, « chez Fred » juste en face de la cathédrale, mais aussi « Au gré du vent » sur la place Saint-Louis.

Pour les jeunes fêtards, la place du marché au bois avec le « Watson‘s Pub » et « le café de la place » sont toujours plein de monde sur les terrasses.

N’hésitez pas nous écrire pour nous faire connaitre vos meilleures adresses.

Aux alentours de Périgueux

Si vous êtes en voiture, et vous voulez visiter les villes et les sites touristiques à coté de Périgueux nous vous conseillons Sarlat, Brantome, et Lascaux.

Sarlat

Capitale du Périgord noir, cette ville d’art et d’histoire est riche de 66 monuments classés et inscrits. Vous pourrez découvrir ses ruelles tortueuses, ses passages voûtés, sa cathédrale et ses hôtels particuliers du XVe et XVIe siècle.

Cette cité historique est un site touristique majeur, renommé pour sa parure monumentale datant essentiellement de la période médiévale et du début de la Renaissance (du XIIIe au XVIe siècle).

Son centre-ville, d’une grande homogénéité, est ainsi composé d’un lacis de ruelles et de venelles pittoresques, de placettes ombragées, bordées d’hôtels particuliers aux toits de lauze, dont les plus célèbres sont la maison de La Boétie, l’hôtel du Barry, l’hôtel de Savignac ou encore le présidial.

Centre névralgique de la ville, la place de la Liberté, bordée de terrasses, est le siège du marché, où se vendent les spécialités de la région : foie gras, truffes, figues et noix. Dans son prolongement, s’ouvrent en perspective la cathédrale Saint-Sacerdos et le palais des évêques, qui rappellent que Sarlat a été cité épiscopale pendant plusieurs siècles.

Possédant un ensemble urbain médiéval parmi les plus importants du monde, Sarlat a été la première ville à bénéficier de la loi Malraux, en 1964. Cette petite cité périgordine, visitée par plusieurs centaines de milliers de touristes chaque année, sert également ponctuellement de cadre à des films historiques.

Brantome:

C’est l’une des six villes-portes du parc naturel régional Périgord-Limousin, et une étape sur la voie de Vézelay du chemin de Compostelle.

Située 21 kilomètres au nord-nord-ouest de Périgueux et 18 kilomètres au sud de Nontron, la ville est implantée à l’intersection des routes menant à Périgueux et Angoulême (la route départementale 939, ancienne route nationale 139), à Thiviers et Ribérac (la route départementale 78) ainsi qu’à Nontron (la route départementale 675, ancienne route nationale 675).

Le centre-ville s’inscrit sur une île d’environ 300 mètres de diamètre formée par la Dronne, à l’origine du surnom de Venise du Périgord attribué à Brantôme.

Lascaux:

La grotte de Lascaux, située sur la commune de Montignac-Lascaux en Dordogne, dans la vallée de la Vézère, en France, est l’une des plus importantes grottes ornées du Paléolithique par le nombre et la qualité esthétique de ses œuvres. Elle est parfois surnommée « la chapelle Sixtine de l’art pariétal » ou « chapelle Sixtine du Périgordien » selon une expression attribuée à Henri Breuil, qui la nomme également « Versailles de la Préhistoire » ou « Altamira française ».

Les peintures et les gravures qu’elle renferme n’ont pas pu faire l’objet de datations directes précises : leur âge est estimé entre environ 19 000 et 17 000 ans à partir de datations et d’études réalisées sur les objets découverts dans la grotte.

Découverte en 1940, Lascaux est l’une des grottes préhistoriques les plus importantes par le nombre et la qualité de ses œuvres. Ouvert en 1948 au public, elle doit fermer en 1963, car son exploitation touristique cause des dégradations irréversibles.

En 1983, un fac simili Lascaux 2 est ouvert au public, aujourd’hui c’est le centre international de l’art pariétal Lascaux 4 qui se visite.